Episode #19 Faire un budget : pourquoi on déteste ça ?

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Cher budget, je t’aime et je te déteste !
Aujourd’hui je fais un retour aux sources dans cet épisode puisque je vais vous parler de budget…
“Faire un budget c’est…. chiant, ça prend du temps, et surtout c’est inutile !” J’aurais pu dire ça il y a quelques années encore. Maintenant ce n’est plus le cas. Mais pour beaucoup d’entre vous, le budget est définitivement enterré au cimetière des bonnes résolutions.
Et pourtant… on a tous essayé d’en faire un, un jour, ne serait-ce que quand on a quitté nos parents pour prendre notre indépendance, quand on s’est retrouvé au chômage, qu’on a eu le projet d’emménager à 2, de faire un enfant, de se marier, de se séparer aussi, ou à l’approche de la retraite… En somme, à chaque changement de vie, on se retrouve tous à faire un budget…
… qui finit aux oubliettes aussi vite qu’il a été fait.
C’est quoi un budget ?
Dans la définition courante, le budget c’est le fait d’équilibrer ses recettes et ses dépenses, par anticipation. Tout est dans la formule “Par anticipation”. Qu’est-ce que ça veut dire ?
En théorie, si je gagne 2000€/mois, je dois m’assurer de dépenser moins de 2000€ dans le mois. En théorie seulement parce que nos dépenses changent tout le temps. Tout comme le fait que pour beaucoup de gens, les revenus aussi varient chaque mois. Donc, je dois décider si je dépense ou si j’épargne mon argent maintenant ne sachant pas quels seront mes besoins, ni mes revenus dans le futur.
Prenons un exemple concret. Je gagne 2000€. J’ai 1400€ de dépenses incompressibles. Je peux donc décider de dépenser ou d’épargner les 600€ restant. Est-ce que je les garde en cas d’imprévu ? Est-ce que je me fais plaisir en les dépensant ? Est-ce que j’alimente mon budget vacances d’été ? Si je décide de n’en garder qu’une partie, est-ce que ça va suffire à couvrir mes besoins à l’avenir ? Faire un budget permet de répondre à toutes ces questions, pour mieux décider quoi faire de ces 600€.
Faire un budget ça sert à s’assurer qu’on dépense moins que ce qu’on gagne à un instant T mais ça sert aussi et surtout à s’assurer qu’on met suffisamment de côté pour faire face aux besoins du futur.
Vous allez me dire : “Moi j’ai pas besoin de faire un budget pour faire ça ! Je mets déjà de l’argent de côté au début de chaque mois. Et ça suffit !”
Les idées reçues sur le budget
Peut-être que vous pensez que faire un budget c’est réservé à ceux qui galèrent pour boucler les fins de mois ? C’est une 1ere idée reçue sur le budget. Non le budget ce n’est pas que pour les gens avec peu de ressources. C’est pour tout le monde. Si vous en doutez, écoutez ou ré-écoutez le témoignage de Pierre dans l’épisode 9.
Il y a une autre idée reçue, qui consiste à penser que, parce qu’on arrive déjà à mettre de l’argent de côté chaque mois, ça ne sert à rien de faire un budget.
Si vous ne faites pas de budget, comment savez-vous si votre épargne est suffisante pour faire face à vos obligations de demain ? Aux imprévus ? Suffisante pour réaliser vos projets ? Pour financer les colos des enfants, le remplacement de la chaudière et pour financer un apport pour l’achat d’un bien immobilier ? Et quand vous allez piocher dans votre épargne régulièrement, est-ce que vous savez à quel projet vous dites adieu ?
Moins dépenser : le premier levier d’enrichissement
Faire un budget a un autre énorme avantage : c’est notre meilleur levier d’enrichissement. Pour s’enrichir, il y a 2 solutions : gagner plus et moins dépenser.
Je vais être un peu radicale mais, gagner plus sans réduire ses dépenses, ça ne sert à rien. Une partie importante de ce que vous allez gagner en plus va partir en impôts et le reste va servir à améliorer votre train de vie. Le reste, de façon marginale, va vous permettre d’augmenter votre épargne. L’augmentation sera tellement résiduelle, que tous vos efforts pour gagner plus, vous sembleront ridicules en comparaison de l’impact réel que ça aura sur votre vie.
En revanche, si vous parvenez à gagner plus mais que dans le même temps vous réduisez ou maintenez votre niveau de dépense actuel, alors là, c’est le jackpot ! Tout ce que vous gagnez en plus vous pourrez le garder en réserve pour des projets à long terme ou vous pourrez commencer à faire fructifier votre argent et toucher tous les mois ou tous les ans les intérêts et rentes liés à vos investissements. Sans que vous n’ayez à travailler plus pour ça !
Je suis loin d’être la seule à le penser. ! Ouvrez un livre qui parle d’argent et d’enrichissement et vous trouverez toujours ce même conseil partout : Robert Kiyosaki, Ramit Sethi, Laurent Chenot, Pierre-Yves McSween… et la plupart des formateurs en ligne qui parlent d’investissement, d’immobilier, et d’indépendance financière, tous le disent. Pas d’indépendance financière sans investissement ! Pas d’investissement sans un minimum d’épargne !
Faire un budget nous met à face 3 problèmes.
Faire un budget nous oblige à devoir planifier
C’est un exercice difficile. Comment savoir ce dont aura besoin mon moi du futur ? Certains personnes ont beaucoup de mal à se projeter dans l’avenir. D’autant qu’il y a de multiples choses à prendre en compte :
- le court, le moyen et le long terme…
- les petits et les gros projets du futur (un bébé, acheter une maison, un stage, des vacances…)
- les petits et les gros coups durs
- la retraite…
J’en ai déjà parlé dans l’épisode sur la procrastination, mais notre réflexe naturel c’est de satisfaire nos besoins et envies du moment. La satisfaction est immédiate, elle est concrète. On sait pour quoi on dépense notre argent maintenant mais on ne sait pas ce à quoi ça nous fait renoncer.
Donc entre dépenser maintenant et épargner pour plus tard, on a tendance à privilégier la dépense même si on épargne quand même, mais peut-être pas autant que ce qu’on devrait. Si je dépense 50€ dans cette jolie lampe de chevet, à quoi je renonce ? Souvent, je ne sais pas. Sur 50€ ça parait peu mais mettez plein de petites dépenses mises bout à bout et ça finit par faire beaucoup à la fin du mois ou de l’année.
Faire un budget nous renvoie à notre peur de la privation
“Faire un budget c’est forcément se serrer la ceinture ! ” Encore une idée reçue ! Vous pensez peut-être que la seule finalité d’un budget c’est de parvenir à moins dépenser ? Moi aussi je pensais ça. C’est d’ailleurs parce que je n’avais pas du tout envie de réduire mon train de vie que j’ai longtemps procrastiné. Je reparle de cette idée plus loin, plus longuement.
Le cerveau humain ne peut pas faire un budget
Le 3e problème que pose le budget c’est que le cerveau humain n’est pas capable de gérer un budget de tête.
Reprenons l’exemple précédent. J’ai 600€ que je dois décider de dépenser ou d’épargner. Entre mon projet de stage de voile, l’ordinateur à remplacer, le week-end à Amsterdam en amoureux, les 3 mariages auxquels j’assiste cet été, les cadeaux pour mes proches, mes propres vacances, et mon envie d’investir dans l’immobilier, je suis parfaitement incapable de savoir combien je dois épargner maintenant pour gérer ces différents projets qui ont tous des montants différents et des échéances différentes. Et encore ça c’est la théorie. Avec des dépenses et des revenus qui varient tout le temps, c’est encore plus dur de tout gérer de tête.
Gérer son argent “à vue d’oeil”
Et pourtant, gérer son argent de tête, c’est ce que font beaucoup de gens. C’est ce que j’ai fait pendant très longtemps. C’est la méthode budgétaire n°1, qui n’en est pas une, et que moi j’appelle la méthode “à vue d’oeil”, qui consiste à piloter son argent “à vue d’oeil”, comme son nom l’indique, en se fiant uniquement au solde de son compte en banque. En gros, on regarde son compte en banque régulièrement pour savoir si on a la capacité de dépenser ou pas. C’est pas fiable du tout. Tout le monde le sait mais tout le monde le fait.
En réalité, qu’est-ce qui se passe ? On voit 600€ sur son compte et on doit faire un effort pour se rappeler les futures dépenses qui vont tomber, estimer celles qu’il nous reste à faire et décider si on peut se permettre de dépenser. C’est tellement pas une bonne méthode que beaucoup de gens préfèrent épargner par virement automatique en début de mois, pour être sûr de ne pas voir de l’argent sur son compte qui va leur faire croire qu’il est là pour être dépensé.
Pareil pour piloter son épargne. On met tout sur un livret d’épargne. Tout est mélangé : l’argent que je veux placer en Bourse, ce qui va me servir pour cet été, ce qui est prévu en cas de coup dur… bref, tout ce qui n’est pas dépensé est stocké au même endroit. D’ailleurs, j’ai consacré un épisode entier à ce phénomène d’épargne fourre-tout, c’était le 4e épisode.
C’est une façon de faire qui convient bien aux gens qui sont très précautionneux et qui mettent naturellement beaucoup d’argent de côté.
Mais si on a du mal à réduire ses dépenses, qu’on met un peu de côté mais pas énormément et qu’on aimerait faire mieux avec ce qu’on a, je déconseille fortement de fonctionner comme ça. Vous n’arriverez à aucun résultat satisfaisant.
Les défauts de la méthode budgétaire “classique”
Quand on est convaincu de la nécessité de faire un budget, on se tourne en général vers la méthode budgétaire que je qualifie de “classique”. La marche est souvent déjà très haute pour des gens qui ne font aucun budget parce que là, on commence vraiment à faire un budget. Avant, c’était pas un budget, c’était une gestion “à vue d’oeil”.
Concrètement c’est quoi la méthode classique ? Il s’agit de faire un suivi de ses dépenses et de ses recettes. Cela peut prendre plein de formes, peu importe le support.
Cette méthode est bien, en théorie. Mais dans les faits, elle est trop souvent mal utilisée. Du coup, ça ne donne aucun résultat.
On l’utilise souvent dans sa version dépouillée. On répertorie ses postes de dépenses dans un document. En face de chaque poste, on met le montant de dépense mensuel correspondant. Pour les postes variables, on met une estimation haute. Pour les postes qui sont occasionnels ou exceptionnels, on mensualise. Par exemple, je paie la licence au club de foot de mon enfant en septembre mais dans mon tableau, je rentre ce montant divisé par 12. Une fois qu’on a tout rentré, on voit si le montant total des dépenses mensualisées est bien inférieur à notre revenu mensuel. Si c’est le cas, on est bon ! Le reste c’est le montant que l’on peut utiliser librement en dépense ou en épargne.
En théorie tout va bien mais…
On oublie toujours plein de postes de dépenses ! Ou alors on se contente de répertorier les postes récurrents et on oublie tout ce qui est saisonnier, exceptionnel, voire même imprévu.
Autre problème : on se contente de faire notre budget une fois dans l’année ou une fois de temps en temps et on ne prend pas le temps de suivre ses dépenses plusieurs fois par mois pour confronter le réel aux prévisions. Ce qui fait qu’on a aucun moyen de corriger rapidement quand ça part en sucette, parce que dites-vous bien une chose, nos prévisions ne se réalisent jamais et c’est bien normal.
Autre problème de cette façon de faire : la mensualisation. Vouloir tout faire rentrer dans un schéma mensuel n’a aucun sens. Reprenons mon exemple du club de foot. Si ma licence du club de foot coûte 300€ l’année, payable en une fois en septembre, je vais bien devoir payer 300€ en septembre. Soit j’ai anticipé en mettant 25€/mois de côté depuis 12 mois. Dans ce cas, je suis déjà un as du budget. Soit, je n’ai pas anticipé et quand vient le moment de payer, je pioche dans mon compte épargne. Est-ce que je pensais utiliser cet argent pour autre chose ? Peut-être 🤷♀️
Une fois la licence payée en septembre, j’ai 2 options. Soit, je vais être prudente et commencer à mettre 25€ de côté par mois pour l’année prochaine. Soit, je vais voir 25€ en plus traîner sur mon compte en banque et je vais les dépenser dans autre chose. Quand on ne suit pas ses dépenses régulièrement pour les confronter à nos prévisions, on finit par retomber dans la gestion “à vue d’oeil” de son argent. Dans ce cas, quand l’argent traine sur son compte courant, c’est de l’argent qu’on aura tendance à dépenser.
Dépenser de l’argent qu’on n’a pas
Enfin, le 3e problème de la méthode “classique” c’est qu’on dépense de l’argent qu’on n’a pas encore gagné. Je m’explique. Quand on fait un budget prévisionnel sur l’année, comme c’est souvent le cas, on prévoit de percevoir son salaire et ses primes sur 12 mois ou 13 mois. De ce fait, on ajuste notre niveau de dépense en fonction de nos prévisions.
Que se passe-t-il si en cours d’année les choses changent ? Que se passe-t-il si on perd son emploi ? Que se passe-t-il si on veut faire un projet qu’on n’avait pas prévu de faire ?
Nos priorités changent constamment. Il se peut qu’un mois votre objectif de rembourser vos dettes soit prioritaire mais le mois suivant, votre sœur vous annonce qu’elle s’est séparée et vous partez à l’autre bout de la France la consoler pour le prix d’un billet de TGV aller-retour. Adieu le remboursement de vos dettes ce mois-ci ! Ce n’est plus la priorité. Et c’est bien normal ! Un budget qui vous contraint à vos prévisions, ce n’est pas un bon budget.
Quand on fait un budget, tout doit être ajustable très rapidement. Le meilleur moyen d’entrer dans la zone rouge c’est en dépensant de l’argent qu’on n’a pas encore gagné. Par exemple, en achetant un objet en 10 fois sans frais, ou en se retrouvant à découvert un mois et se dire qu’on va réussir à le combler avec le mois d’après. Et si un autre imprévu vous empêche de le combler le mois d’après ? En faisant le choix de combler vos découverts ou vos déficits avec de l’argent qui sera gagné dans le futur, vous prenez non seulement le risque de vous endetter davantage, mais aussi vous évitez de vous demander si votre niveau de dépense actuel est le bon.
En gros, la méthode classique c’est la méthode que l’on fait parce qu’on est obligé au moins de temps en temps de poser les chiffres noir sur blanc pour avoir une idée de ce qu’on peut faire et ne pas faire avec son argent. Cette méthode est bonne, simple et basique mais malheureusement force est de constater qu’elle ne suscite pas d’enthousiasme et que beaucoup de gens l’abandonnent rapidement pour toutes les raisons que je viens d’expliquer.
Qu’est-ce qu’il faudrait corriger selon moi ?
Je vais vous raconter comment je suis arrivée à dépasser ce problème de budget.
Comment j’ai eu le déclic
Si vous avez déjà écouté des épisodes du podcast, vous commencez à connaître un peu mon histoire. Je n’ai pas toujours été une accro du budget. J’épargnais un peu, je dépendais beaucoup. J’avais le sentiment que quelque chose clochait, que j’utilisais mal mon argent, pour des choses sans grande importance.
“Moins dépenser ok mais pour quoi faire ?” C’est ça que je me disais à l’époque.
Le déclic a eu lieu quand j’ai me suis retrouvée au chômage il y a 2 ans et demi. Mon allocation chômage ne couvrait pas mes dépenses fixes. Faut dire que j’habitais à Paris. Donc tous les mois, je piochais dans mes réserves. Le chômage s’est prolongé pendant plusieurs mois parce que j’étais partie dans une longue quête. En quête de sens : qu’est-ce que je voulais faire de ma prochaine étape de vie professionnelle ?
C’est pendant cette période que j’ai commencé à me poser des questions sur le sens de mes dépenses, sur ce que je voulais vraiment faire de mon argent. Par nécessité, mais pas que. J’aurais pu retrouver un job rapidement. Mais pour une fois, mon argent était dépensé dans quelque chose qui avait du sens pour moi : me permettre de faire une pause, de prendre le temps de savoir ce que je voulais vraiment faire de ma vie, et d’explorer de nouveaux possibles. En fait, j’étais à la fois angoissée de voir mes réserves diminuer tous les mois, mais j’étais aussi heureuse que cet argent que j’avais économisé pendant toutes ces années, serve à quelque chose qui ait du sens pour moi.
Qu’est-ce qu’il manque à votre budget ?
Probablement du sens.
J’en viens maintenant à MA définition du budget : l’art d’aligner ses dépenses avec ses objectifs de vie.
C’est ça que j’ai commencé à faire il y a 2 ans : faire en sorte que chaque euro que je dépense le soit en accord avec mes obligations certes mais aussi avec mes valeurs et mes projets de vie.
Donner une fonction à chaque euro gagné, c’est une manière de donner du sens, de se donner une motivation à faire un budget et à réduire ses dépenses. Cela aide aussi à ne pas ressentir de privation. Parce que chaque euro que je décide de ne pas dépenser dans ça, c’est pour mieux le dépenser à autre chose, ou mieux le réserver pour un beau projet.
En définitive, un budget qui a des chances de fonctionner c’est un budget qui :
- vous permet d’aligner votre niveau de dépense à vos objectifs de vie, et de constater la progression
- vous permet facilement d’arbitrer entre telle ou telle chose à financer
- se réajuste régulièrement. Pas une fois par mois, et encore moins une fois par an !
- tient compte de l’argent que vous avez déjà et de vos priorités du moment
- vous donne du plaisir, vous fait rêver 🤩
Evidemment, vous pouvez retrouver tout ceci en détail dans la méthode budgétaire que j’ai mise au point. Je vous guide pas à pas pour réussir à faire un budget que vous n’abandonnerez pas. C’est 68 pages de conseils pratiques.
Je fournis également le modèle de budget à personnaliser. C’est un modèle que j’ai créé sous Google Sheets, c’est le Excel fait par Google et en ligne. L’avantage c’est que vous pouvez l’ouvrir depuis votre smartphone et y entrer vos dépenses au fur et à mesure que vous les faites.
Maintenant, je vais aussi vous parler d’une application que j’utilise qui s’appelle You Need A Budget. C’est un application américaine qui est incroyable. Elle est parfaitement compatible avec ma méthode. On peut l’utiliser en France mais seulement en mode manuel, c’est-à-dire sans possibilité de synchroniser son compte en banque en dehors des USA/Canada. Elle coûte environ une petite centaine d’euros par an.
Voilà je vous ai tout dit.
Je vous remercie d’avoir écouté jusqu’au bout. Si l’épisode vous a plu, je vous encourage à laisser un commentaire sur l’appli Apple Podcast. Ca permet à d’autres auditeurs de découvrir le podcast.
Bonne journée à tous et à la semaine prochaine.
Ciao bye bye
je dois être bizarre… j’ai toujours adore ça. Au moins ça nous a permis de partir aux US avec 2 ados et un contrat local pour mon mari. Bon il nous restait 200E après les 6 mois critiques en attendant la prime annuelle (on avait pas prévu de devoir acheter notre maison au lieu de louer sans quoi la dépense mensuelle était hors budget).. Tiens tiens. ça sert vraiment.